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Marché musique France ; Ralentissement du streaming ; Résultats Believe ; Marché musique UK ; Marché musique Allemagne ; Top albums FR

L'actualité du music business

MUSIQUE, BUSINESS, ÉCONOMIE.

- La consommation de la musique en France a généré 870 M€ de chiffre d’affaires en 2024, le marché en hausse de 7% 
- Streaming : la progression du nombre d’abonnés payants en France au plus bas depuis dix ans
- Believe : 988 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024, dont 162 M€ en France
- Werenoi n°1 en France des ventes d’albums en 2024 pour la seconde année consécutive 
- Royaume-Uni: 1.2 milliard £ en provenance de la consommation de la musique en 2024, le marché en hausse de 4% 
- Allemagne: 2 milliards d’euros générés par le streaming en 2024, le marché en hausse de 7% 
- Top albums France : Lady Gaga n°2 avec 25 000 ventes en 1ère semaine, Jennie et J9ueve dans le top 5

Nouveauté: MUSICBIZ publie désormais chaque samedi un article concis avec le top 20 des ventes d’albums, mettant en exergue les performances des artistes du top 10.

Précision: la publication des chiffres des top albums et streaming sur le marché français est conditionnée à l’autorisation du Snep et de la SCPP, raison pour laquelle MUSICBIZ ne publie aucun chiffre en dehors du n°1, par éthique.
MUSICBIZ insère néanmoins les posts sur X de Laurent Bouneau (Directeur des programmes de Skyrock), qui publie chaque vendredi les chiffres de ventes des albums rap / musiques urbaines.

Rappel : les articles sont intégralement accessibles en cliquant sur les titres, les images, ou sur “lire”
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Les chiffres et tendances pour l’année 2024 du marché français de la musique enregistrée ont été présentés à Paris lors de la conférence annuelle du Syndicat national de l’édition phonographique (Snep). La bonne santé économique du secteur s’illustre à trois niveaux distincts, comme anticipé par MUSICBIZ. Le streaming premium rapporte désormais plus de 500 millions d’euros. Le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires a été passé. Les revenus de vinyles surpassent maintenant celles du CD. 

La consommation de la musique (streaming, physique, téléchargement) a généré 870 millions d’euros en 2024 d’après les données du Snep. La hausse de 7% sur un an équivaut à une augmentation 55 millions. Le palier des 900 millions d’euros de chiffre d’affaires sera assurément dépassé en 2025, étant donné la dynamique de croissance du marché et en particulier du streaming premium. “Pour la 8ème année consécutive, le marché français poursuit sa croissance. Tous les segments sont au vert, une situation inédite depuis le retour à la croissance du marché français” a déclaré Alexandre Lasch, Directeur général du Snep, devant les équipes de direction des entreprises et organisations du secteur, entre autres professionnels présents. 

Les artistes interprétant en français et accompagnés par des labels français ont comme chaque année alimenté la consommation et boosté l’appétence des consommateurs pour la musique. Sur les vingt albums ayant réalisé les meilleures ventes de l’année, 18 sont produits par les labels français et tous sont interprétés par des artistes francophones. 

522 millions d’euros en provenance du streaming premium 

Sans surprise, le streaming premium a continué de tirer la croissance du marché français de la musique enregistrée en tant que première source de revenus. Les abonnements à Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon Music, YouTube Music, Qobuz, ont ainsi rapporté 522 millions d’euros en 2024, 53 millions de plus en un an (+11%). “Le streaming par abonnement s’affirme davantage encore comme la principale source de revenus, représentant à lui seul 60% des ventes” précise le Directeur général de l’organisation fédérant les filiales françaises des majors, et d’autres labels. 12.3 millions d’abonnés payants aux plateformes de streaming ont été recensés en 2024, 300 000 de plus qu’en 2023, sur un total de 17.7 millions d’utilisateurs en incluant les abonnements familles et duo. 

Le chiffre d’affaires global du streaming en 2024 est de 664 millions d’euros (+9%). Le streaming financé par la publicité a généré 75 millions d’euros, 4.2 millions de plus (+6%). Le streaming vidéo a quant à lui marqué un coup d’arrêt (66.9 M€, -0.1%). 

Au niveau du marché physique, les ventes de CD et de vinyles ont globalement progressé en 2024, avec un chiffre d’affaires de 195 millions d’euros (+1%) dont 2.5 millions de plus sur un an. Le vinyle génère désormais davantage de revenus que le CD: 98 millions d’euros et une progression de 5 M€ (+5%). Le disque continue néanmoins de rapporter toujours moins, avec 91 M€ (-4%) et une part de marché de 10%, un point de moins que le vinyle. “Le CD reste très populaire et surclasse toujours le vinyle en acte d’achat avec près de 10 millions de ventes, contre 6 millions pour le microsillon” souligne Alexandre Lasch, Directeur général du Snep. L’engouement des consommateurs pour le support physique est notamment lié au développement de la vente en directe (D2C) des artistes et labels via leurs propres sites. Le chiffre d’affaires sur ce segment est passé de 8 à 10.5 millions d’euros en un (+33%). 

Le milliard d’euros de chiffre d’affaires global à relativiser

Globalement, le marché français de la musique enregistrée a dépassé le milliard d’euros en 2024, avec un chiffre d’affaires d’1.03 milliard d’euros selon le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep). La croissance de 7% sur un an équivaut à une augmentation de 67.5 millions d’euros. C’est la première fois depuis 2007 que la barre symbolique du milliard d’euros de chiffre d’affaires a été franchie. Une barre on ne peut plus symbolique. “Depuis le seuil plancher de 2015, nous avons rebondi de 58% mais nous sommes encore loin du compte. Le marché 2024 ne représente encore que 54% du pic atteint en 2002, de quoi relativiser les chiffres que nous vous présentons” nuance Alexandre Lasch, Directeur général du Snep. 

Outre les revenus du segment digital en hausse de 9% ,et ceux du physique en progression d’1%, les recettes en provenance de la synchronisation (musique pour le cinéma, l’audiovisuel, la publicité…) ont augmenté de 18% (36 M€), et les droits voisins perçus par la SCPP et la SPPF pour le compte des labels et producteurs de 2% (124 M€). 

Au-delà des chiffres et indicateurs, la bonne santé économique apparente du secteur de la musique enregistrée en France reste à relativiser. Pour cause, l’accélération de la croissance du nombre d’abonnés payants aux plateformes de streaming tarde à se concrétiser. Le retard de la France en la matière par rapport à d’autres marchés est particulièrement flagrant depuis plusieurs années. Depuis 2022, la France est passée de la 5ème à la 6ème place du classement des marchés de la musique enregistrée établi par l’International Federation of the Phonographic Industry (IFPI), surpassée par la Chine. 

Le marché français de la musique enregistrée poursuit sa croissance, mais à un rythme qui reste en dessous des attentes des majors, des principaux labels indépendants et des plateformes de streaming. En cause, la hausse du nombre d’abonnés payants aux plateformes qui s’est avérée particulièrement faible en 2024. Au point d’être la moins importante depuis dix ans.

La barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires franchie en 2024 n’est en vérité pas l’information essentielle relative aux résultats du marché de la musique enregistrée publiés par le Snep. Premièrement, parce qu’il s’agit non pas d’un milliard d’euros généré uniquement par les dépenses des consommateurs de musique, mais du total des revenus comprenant les droits voisins perçus pour le compte des producteurs (124 M€), ainsi que la synchronisation (36 M€). Comme mis en exergue par MUSICBIZ, le chiffre d’affaires généré par la consommation de musique en 2024 est de 870 millions d’euros, en hausse de 7% sur un an.

Également, parce que la croissance du marché français de la musique enregistrée s’avère toujours plus dépendante de celle du streaming, et en particulier du payant qui génère 60% des revenus de consommation (522 M€). L’appétence des consommateurs pour le vinyle se maintient, avec des revenus en hausse de 5 millions d’euros en 2024, atteignant 98 M€. Mais le nombre de vinyles vendus (6 millions) reste très loin de celui des CD (10 millions).

300 000 abonnés payants gagnés en 2024, 1 million en 2023

Or, l’accélération de la croissance du nombre d’abonnés payants aux plateformes de streaming tarde à se concrétiser en France. En 2024, les plateformes ont enregistré leur plus faible progression en termes d’abonnés payants en dix ans, avec 300 000 clients de plus, contre 1 million en 2023, en 2022 et en 2021. Spotify, Deezer, Apple Music, YouTube Music, Amazon Music, Qobuz, totalisent 12.3 millions d’abonnés payants en France. Un chiffre qui de surcroît inclut les périodes d’essai, variant d’un à trois mois selon les plateformes. La progression du nombre d’abonnés payants aux plateformes a ralenti pour la seconde fois après l’année 2017, où 500 000 nouveaux clients avaient été séduits par les offres. 

Le nombre total des utilisateurs aux offres payantes est de 17.7 millions, en compte les comptes “famille” et “duo”. Il affiche une hausse de 700 000 sur un an, qui est également inférieure à l’année 2023 (1 million). La progression de 7% constatée en France est inférieure à celle du marché mondial (+10%), et d’autres marchés leaders. 

L’entreprise spécialisée dans les services aux artistes et labels a enregistré les meilleurs résultats de son histoire en 2024 avec une croissance à deux chiffres. L’activité de Believe a profité de la croissance du streaming en termes d’abonnés payants et de revenus, à l’instar des majors. La société progresse également sur le terrain de la rentabilité, avec un bénéfice net tout juste positif.

Believe a réalisé un chiffre d’affaires de 988 millions d’euros en 2024, d’après les résultats communiqués aux investisseurs le 12 mars. La hausse de 12% correspond à une augmentation de 108.5 millions d’euros. Pour le 4ème trimestre 2024, Believe publie un chiffre d’affaires de 257 M€, en hausse de 10% soit 24 M€. 

La société fondée et dirigée par le français Denis Ladegaillerie franchira donc la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2025 pour la première fois de son histoire, très exactement vingt ans après sa création. 

Les solutions premium, segment regroupant les services aux artistes et aux labels, ont généré 924 millions d’euros et affichent une progression de 12%. Le streaming premium a évidemment boosté la croissance des revenus, avec la hausse des souscriptions d’abonnements ainsi que la hausse des prix par les plateformes leaders. Les résultats de Believe précisent aussi une progression des revenus en provenance du streaming financé par la publicité, malgré des contre-performances sur certains marchés et particulièrement en Asie. Les solutions automatisés, assurées via la plateforme Tunecore notamment, ont rapporté 64.6 M€ (+17%). Les répertoires affiliés à Believe ont enregistré un total de 800 milliards de streams sur l’ensemble de l’année.

600 M€ encaissés en Europe, 151 M€ sur le marché américain

Le chiffre d’affaires de Believe sur le marché européen s’élève à 600.6 millions d’euros, soit 60% du total des revenus de l’entreprise. La société précise dans ses résultats une forte croissance sur le marché européen, en excluant les marchés français et allemand, de l’ordre de 23%. Sur le marché français, Believe a encaissé 162.9 millions d’euros, 15 M€ de plus en un an (+10%). Les revenus sur le marché allemand sont plutôt stables (111.3 M€, +0.4%). 

En Asie, deuxième marché en termes de revenus pour l’entreprise, Believe a encaissé 237 millions d’euros, 8 M€ de plus sur un an (+3%). Sur le marché américain, les revenus de Believe ont atteint 151.2 M€ en 2024, avec une progression de 18% correspondant à 23 M€.  

Believe communique un résultat opérationnel ajusté (EBITDA) de 155 millions d’euros pour l’année 2024, en hausse de 20%. L’essentiel de la marge est réalisée sur les services aux artistes et labels (solution premium) avec 142.2 millions d’euros. Le bénéfice net positif de l’entreprise est de 600 000 euros, après avoir été en négatif de 2.7 millions d’euros en 2023. 

Les prévisions de Believe pour l’année 2025 font état d’une croissance des revenus de l’ordre de 13%, avec un résultat opérationnel en hausse de 35%. 

L’album n°1 des ventes d’albums en France sur l’ensemble de l’année 2024 émane d’un artiste rap, et il s’agit d’une production made in France. Werenoi réussit l’exploit non des moindres de réaliser le meilleur score de ventes avec son album, pour la seconde année consécutive, fait rare pour un artiste en France. Son album ‘Pyramide’ totalise 276 969 ventes en 2024, et a été certifié triple disque de platine (300 000 ventes) par le Snep début février 2025. En première semaine, l’artiste avait réalisé 26 335 ventes avec ce premier album. La certification triple disque de platine a été acquise onze mois après la sortie, et trois mois après la réédition. Onze titres de l’album sont actuellement certifiés par le Snep, dont ‘Maudit’ ft. Hamza (diamant, 50 millions de streams), ‘Pyramide’ ft. Damso (diamant, 50 millions de streams) et ‘Dans un verre’ ft. SDM (platine, 30 millions de streams). En 2023, le premier album de l’artiste (‘Carré’) avait été la meilleure ventes de l’année en France,  avec 196 000 ventes. 

L’album est produit par le label PLR Music en collaboration avec AllPoints, un label de Believe. 

Le marché britannique a enregistré sa dixième année de croissance en 2024. La croissance du streaming a cependant ralenti par rapport à l’année précédente, de même que celle du marché dans sa globalité.

Le chiffre d’affaires généré par la consommation de la musique au Royaume-Uni en 2024 s’élève à 1.2 milliard de pounds sterling, soit 1.44 milliard d’euros, d’après les données publiées par la British Phonographic Industry (BPI) le 12 mars. “Étant donné l’effort considérable qui a été nécessaire pour inverser des années de baisse, c’est une réelle, nous ne pouvons qu’être ravis que le marche britannique de la musique enregistrée soit désormais en croissance depuis une dizaine d’années. Je suis particulièrement fière du rôle essentiel joué par la communauté éclectique des artistes du Royaume-Uni avec le soutien de leurs labels. À l’heure où nous faisons face à une concurrence toujours plus importante des autres marchés de la musique, il nous est essentiel de nous assurer que nous labels soient en position de soutenir et poursuivre le développement des carrières de leurs artistes” commente YolanDa Brown, Chair de la BPI. 

Le streaming au-delà du milliard

Comme anticipé par MUSICBIZ en 2024, le streaming a franchi la barre du milliard de pounds l’année dernière pour la première fois, atteignant 1.02 milliard de pounds (1.23 milliard d’euros) suite à une hausse de 60 milliards de pounds. Le streaming représente 68% des revenus de la consommation de musique au Royaume-Uni. La croissance des revenus du streaming a principalement été boostée par la hausse des grilles tarifaires des principales plateformes, à savoir Spotify, Apple Music, YouTube Music, et Amazon Music entre autres. Le streaming premium a généré 875 M en 2024 (1.05 Md €), soit 86% du total des revenus sur le segment du streaming, avec une augmentation de 50 M (+5%). La croissance a cependant été moins importante en 2024 qu’en 2023, et revient au niveau de l’année 2022. Le streaming financé par la publicité a progressé de 9% avec 77.9 M. 

Les ventes de CD et de vinyles ont rapporté 246 M (296 M€) en 2024, avec une hausse qui a marqué un coup d’arrêt (+1%) par rapport à l’année 2023 (+12%). La croissance des ventes de vinyles a toutefois été bien moins importante en 2024 (+3%) qu’en 2023 (+12%). Coldplay, Sabrina Carpenter et Taylor Swift sont parmi les principaux artistes à avoir joué un rôle essentiel dans la dynamique des ventes. 

Globalement, le chiffre d’affaires global du marché britannique de la musique enregistrée, incluant la consommation, les droits perçus pour le compte des producteurs et les revenus liés à la synchronisation, est d’1.49 milliard de pounds en 2024, soit 1.79 milliard d’euros. La hausse de 4.8% équivaut à une augmentation de 200 millions, et s’avère moins importante qu’en 2023 (+9%). D’après la British Phonographic Industry, il a progressé de 80% en dix ans. Le bilan annuel de la BPI précise néanmoins que le niveau des revenus du marché britannique reste inférieur de plusieurs centaines de milliard de pounds par rapport à  2006, première année où les droits au titre de l’exécution publique et la synchronisation ont été intégrés au chiffre d’affaires du marché. 

Le marché allemand de la musique enregistrée montre la voie en Europe. D’abord avec un niveau de revenus supérieur à l’âge d’or de l’année 2002, et ce pour la troisième année consécutive. Également, avec le niveau de revenus générés par le streaming, qui franchit les deux milliards d’euros.

En Allemagne, la consommation de la musique a généré un chiffre d’affaires de 2.38 milliards d’euros en 2024, d’après les données de la Bundesverband Musikindustrie (BVMI). La progression de 7.8% du marché allemand correspond à une augmentation de près de 200 millions d’euros en un an. Le marché allemand de la musique enregistrée se caractérise par la prééminence des artistes et répertoires locaux dans la consommation. “43% des 1 000 titres les plus streamés en Allemagne sont interprétés par des artistes locaux” précise Florian Drücke, Chairman de la BVMI. 

Les revenus en provenance du segment digital (streaming et téléchargement) ont pour la première fois franchi la barre des 2 milliards d’euros (+11%). La croissance du marché a évidemment été favorisée par celle du streaming, en hausse de 12%, avec une part de marché de 78%. 

“La progresse à deux chiffres du streaming démontre que de plus en plus de dans ont une appétence pour les avantages offerts par ce type de consommation de la musique, et à souscrire à un abonnement” a déclaré Florian Drücke, Chairman de la Bundesverband Musikindustrie (BVMI), fédération des majors et labels en Allemagne, lors de la publication des résultats. 

Le physique a de nouveau décliné en 2024 avec 379 millions d’euros (-7%), après un retour exceptionnel à la hausse en 2023. Le recul est sans surprise lié à la baisse du chiffre d’affaires du CD, en recul de 17%, bien que le disque génère encore davantage de chiffre d’affaires que le vinyles. Les revenus en provenance des ventes de vinyles ont tout de même augmenté de 9%, avec une part de marché sur l’ensemble des supports physiques de 40%. 

Lady Gaga réalise le second démarrage de l’année pour un artiste solo en France, et le meilleur pour une artiste féminine. Son nouvel album ‘Mayhem’ entre en 2ème place du top albums France avec 25 047 ventes en première semaine, d’après les chiffres du Snep et Official Charts Company (7-13 mars 2025). L’album est produit par Interscope records (Universal Music Group). 

L’artiste américaine réalise ainsi un meilleur démarrage que son dernier album studio en solo sorti en juin 2020 (‘Chromatica’, 21 746 ventes). La deuxième place de Lady Gaga au top albums est simplement due à la sortie de l’album caritatif de la troupe Les Enfoirés (Sony Music France), 1er avec 57 000 ventes. 

Le meilleur démarrage en 2025 d’un artiste en solo a été réalisé par la superstar The Weeknd, avec 30 795 ventes début février pour ‘Hurry up tomorrow’ (Republic / UMG). Au niveau des artistes français, le meilleur démarrage a pour l’heure été assuré par Lacrim avec 14 695 ventes mi-février, pour son album ‘Ripro’ en deal avec Sony Music France. En faisant abstraction de la première semaine d’exploitation, le meilleur score de ventes a été assuré par Gims avec 15 351 ventes. L’artiste primé aux Victoires de la musique 2025 en tant qu’artiste masculin de l’année occupe d’ailleurs la 3ème place du classement cette semaine, après s’être classé n°1 durant trois semaines consécutives avec son album ‘Le nord se souvient’ produit par Play Two. 

L’artiste sud-coréenne Jennie (Blackpink) entre en 4ème place du top albums France avec son premier album ‘Ruby’ (Columbia / Sony Music). Une prouesse pour une artiste K-pop en solo. Ses ventes sont de surcroît supérieures à celles de Lisa, autre superstar de la K-pop également en deal avec Sony Music (RCA), dont le premier album ‘Alter ego’ est sorti une semaine avant et s’est pourtant classé en 3ème place en France. 

J9ueve est un des trois artistes français à rentrer directement dans le top 10 cette semaine. Son troisième album ‘Harmony’, dont il est producteur via son label AJ records et qui est distribué par Sony Music France est classé 5ème. L’artiste rap fait mieux que son album précédent sorti en 2023 (‘Le bijou le plus brillant’), qui avait atteint la 12è place). 

Deux artistes féminines font également leur entrée dans le top 10 du classement des meilleures ventes d’albums cette semaine avec leur premier album: Miki (7ème), et Styleto (10ème). Quatre artistes féminines dont deux françaises sont ainsi dans le top 10 cette semaine, et six dans le top 20, des performances suffisamment rares pour être soulignées. 


Top 20 des ventes d’albums, avec précision des labels ajoutée par MUSICBIZ:

  1. Les Enfoirés 2025 (Sony Music France)

  2. Lady Gaga – Mayhem (Interscope / Universal Music)

  3. Gims – Le nord se souvient (Play Two)

  4. Jenne – Ruby (RCA / Sony Music)

  5. J9ueve * – Harmony (A+lso / Sony Music France)

  6. Keblack – Focus (Believe)

  7. Miki – Graou (Structure / Believe)

  8. Werenoi – Pyramide 2 (PLR Music / Believe)

  9. The Weeknd – Hurry up tomorrow (Republic / Universal Music)

  10. Styleto – Fille lacrymale (Columbia / Sony Music France)

  11. Ben Mazué – Famille (Sony Music France)

  12. SDM – A la vie à la mort (92i ; Capitol / Universal Music France)

  13. Bad Bunny – Debi tirar mas fotos (Rimas)

  14. Santa – Recommence-moi (Parlophone / Warner Music France)

  15. Bouss – Depuis le temps (Believe)

  16. Billie Eilish – Hit me hard and soft (Interscope / Universal Music)

  17. Pierre Garnier – Chaque seconde (Columbia / Sony Music France)

  18. L2B – Nés pour briller (Capitol / Universal Music France)

  19. David – Le but du jeu (Play Two)

  20. Tiakola * – BDLM (Atlantic / Warner Music France)

* artistes producteurs
© chiffres snep / occ

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