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Deal UMG X PIAS ; Restructuration WMG ; Nominations Believe ; Résultats Sony Music, CTS, Lagardère ; MaMA 24 ; Record de Coldplay ; Nouveau top albums rock & metal...

L'actualité du music business

MUSIQUE, BUSINESS, ÉCONOMIE.

Universal Music rachète intégralement PIAS, qui reste une entité à part entière
Warner Music se réorganise aux US et au niveau international pour se consolider sur le marché de la musique enregistrée
Sony Music : 4,56 milliards d’euros de CA au 1er semestre 2024, dont 2,8 Md en provenance du streaming
Nominations à Believe : Romain Vivien, Global Head of Music, et Henri Jamet, DG de Believe France
SDM n°1 des charts Albums et Titres pour son dernier album en contrat d’artiste avec le label de Booba
La fréquentation du MaMA en baisse avec 6 700 pros accrédités et 4 800 billets vendus au public
Lagardère : 192 M€ de CA sur les 9 premiers mois 2024, pour les activités incluant le live et les radios
Coldplay en route pour un record de fréquentation au Wembley Stadium de London un an après Taylor Swift
CTS Eventim : 1,2 milliard d’euros de chiffres d’affaires au premier semestre 2024, en hausse de 17%
Charts : un nouveau top albums en France dédié aux genres rock & metal
Deezer: les 10 titres les plus streamés en septembre (Charli XCX ft. Billie Eilish, Shaboozey, Kendrick Lamar)
Printemps de Bourges : la programmation des 2 soirées rap annoncée (Tiakola, Soolking, Vald, Kalash…)
BET Hip Hop Awards : Kendrick Lamar, Nicki Minaj, Future & Metro Boomin grands vainqueurs

Top albums France : SDM N°1 avec 19 399 ventes

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Deux ans après avoir acquis une part minoritaire du capital du groupe de labels PIAS, Universal Music a procédé au rachat du capital restant auprès des deux fondateurs et actionnaires. Anticipant une levée de boucliers de la part des fédérations de labels indépendants au niveau européen et international, entre autres, PIAS réaffirme son ADN d’indépendant et assure que le deal n’aura pas d’autres conséquences que des synergies avec UMG au niveau de la distribution.

Le rachat « intégral » de PIAS par Universal Music est désormais effectif. Les deux entités ont annoncé avoir finalisé la vente des parts en possession de Kenny Gates et Michel Lambot à Universal Music Group, soit 51% du capital. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. PIAS, fondé en 1982, compte cinq labels en son sein dont Play it again sam, Harmonia mundi (label emblématique classique et jazz), ou encore Source, relancé en septembre. Le groupe australien Nick Cave & the bad seeds, le français Sofiane Pamart, et le groupe américain Black Pumas sont parmi les principaux artistes accompagnés par PIAS.

La principale conséquence de l’acquisition consiste en le développement de synergies par le biais d’une fusion entre la division dédiée aux services de distribution en physique et sur les plateformes pour les labels et artistes, Intégral, et Virgin Music Group, filiale d’Universal ayant la même activité. « Les équipes pourront ainsi fournir aux entreprises indépendantes des services de classe mondiale, avec un accès à un réseau autonome de distribution au niveau international » précise le communiqué d’UMG.

Lucian Grainge, Chairman et CEO d’Universal Music a salué l’authenticité de ses deux co-fondateurs et de PIAS, qui représente selon lui « le meilleur de la musique indépendante ». Pour Boyd Muir, EVP et Chief Financial Official d’UMG « la finalisation de cette acquisition renforce la qualité des opérations en matière de services aux labels, et agrémente la capacité à soutenir les labels et artistes indépendant ».

Pias revendique garder son ADN de label indépendant

Il a d’emblée été confirmé que PIAS resterait une entité « complètement autonome ». Le groupe basé à London et Bruxelles compte 300 collaborateurs, et avec des bureaux dans au moins 16 pays dont la France. Dans une note interne, Kenny Gates a assuré aux équipes qu’il n’y aurait pas d’autres synergies avec les autres entités d’Universal Music, à savoir les labels. Les deux co-fondateurs ont insisté sur le fait que cette décision de vendre leurs parts était la leur, et qu’ils n’y ont pas été contraints. « Nous avons nos parts, pas nos âmes. Alors que par le passé nous avons vu des entreprises rachetées par des groupes, et perdre leur identité et leur culture, nous pouvons vous assurer que cela ne nous arrivera pas » indique entre autres la note interne. Kenny Gates a d’ailleurs signé un contrat « sur le long terme » pour rester le CEO et rejoindre le board de Virgin Music Group.

« Depuis l’accord stratégique avec UMG en 2021, nous avons trouvé en eux des partenaires engagés, ils nous ont soutenus et ont apporté une réelle valeur ajoutée à notre offre. Notre décision à Michel et moi de céder les parts restantes est pragmatique, et nous permettra d’offrir une distribution effectivement internationale et une palette de services aux indépendants. Rien ne changera sur le plan culturel et commercial pour nos clients et partenaires, nous aurons les mêmes valeurs que celles depuis notre lancement il y a 40 ans » explique Kenny Gates dans le communiqué d’Universal Music.

Michel Lamblot, l’autre co-fondateur a fait part de sa confiance et son enthousiasme, considérant que « cette nouvelle phase permettra une meilleure collaboration qui s’annonce prometteuse pour PIAS, les équipes, partenaires, et artistes ». Il ne dirigera plus PIAS sur le plan exécutif, mais conservera un rôle de conseil.

Une nouvelle ère s’ouvre chez Warner Music Group, avec des départs majeurs, des nominations et une réorganisation des activités. Les enjeux sont de taille: relancer la dynamique pour faire éclore les superstars des prochaines années, maintenir les têtes d’affiche au top niveau en termes de ventes, et rester dans la course avec Universal Music qui domine les charts sur les principaux marchés et au niveau international.

Warner Music Group est entré dans une nouvelle phase de mutation, dans l’optique de poursuivre son développement et d’accélérer la croissance de ses revenus. La réorganisation de la major basée à New York se déroule à divers niveaux. D’abord, elle a été actée par le départ de deux hauts dirigeants emblématiques fin septembre: Max Lousada, qui occupait le poste de CEO Recorded music, et supervisait donc l’ensemble de la stratégie et l’activité des labels, et Julie Greenwald, CEO d’Atlantic Music Group.

Max Lousada a passé vingt ans à Warner Music Group, jouant un rôle de premier plan dans le développement, l’émergence et le succès des artistes ces dix dernières années. Julie Greenwald était depuis vingt ans à la tête d’Atlantic Music Group, label majeur comptant parmi ses rangs Coldplay, Cardi B, Bruno Mars, Lizzo, James Blunt. Elle était parmi les dirigeants majeurs de l’industrie de la musique au niveau international, avec une longévité rare, et évidemment une des femmes les plus influentes.

Officiellement selon Warner Music, les départs de Max Lousada et de Julie Greenwald font suite à leurs propres décisions. En vérité, il s’avère que Julie Greenwald a été démise de ses fonctions par les dirigeants de Warner Music. Elle l’a d’ailleurs elle-même confié à Kanye West (Ty Dolla $ign avec qui il a sorti l’album en commun « Vultures » cette année est en deal avec Atlantic), avant de le confirmer lors d’une rencontre informelle avec les équipes de Warner Music début août.

Max Lousada et Julie Greenwald conservent officiellement un rôle de consultant jusqu’à la fin d’année 2024. Ils ont cependant chacun adressé une note interne aux équipes d’Atlantic et de Warner Music actant leur départ, fin septembre. L’absence de succès majeurs sur les dernières années serait la raison principale de leur éviction, en particulier au niveau des artistes récemment signés.

Elliot Grainge nommé CEO d’Atlantic Music

Elliot Grainge a succédé à Julie Greenwald en tant que CEO d’Atlantic Music Group, le 1er octobre. Son label 10K Projects, distribué par Atlantic et au sein duquel Warner Music a investi fin 2023, a notamment produit Ice Spice, une des artistes rap en vogue avec plusieurs hits depuis 2023. Elliot Grainge est le fils de Lucian Grainge, Chairman et CEO d’Universal Music Group, dont le mandat a d’ailleurs été prolongé jusqu’en 2028. Atlantic Music Group regroupe les labels Atlantic, 300 et Elektra.

« Nous prévoyons de nous développer sur les bases des accomplissements de ces vingt dernières années, fidèles à l’ADN de nos labels, et de collaborer avec les artistes afin de bâtir un futur riche en opportunités » a déclaré Elliot Grainge dans la foulée de sa nomination. Son rôle dans le développement d’artistes affiliés à WMG a été salué par Robert Kyncl, CEO de Warner Music Group.

Quatre divisions au niveau international

Warner Music a dans le même temps annoncé une restructuration de ses activités avec quatre divisions sur le plan international. D’une part, la division « Europe, Middle East & Africa », dirigée par Simon Robson, qui occupait auparavant le poste de President de la musique enregistrée au niveau international. La division « US » est désormais co-dirigée par Elliot Grainge et Craig Kallman promu Chief Music Officer. L’entité « Latin America » est quant à elle toujours menée par Alejandro Duque, tandis que le dirigeant de la division « Asia Pacific » est en cours de recrutement. Un nouveau President & CEO pour Warner Music Japan a été nommé le 15 octobre, Takeshi Okada. Il arrive en provenance d’Universal Music, où il officiait en tant que Managing Director d’EMI Music Japan depuis 2018.

La réorganisation de Warner Music ne prévoyant pour l’heure pas de remplacement au poste de Max Lousada, l’ensemble des dirigeants des divisions rendent directement compte au CEO de Warner Music Group. De même, les divisions distinctes relatives à la distribution (activité assurée via ADA), les catalogues, le marketing et WMX, entité regroupant les services en lien avec les marques, le merchandising et le D2C, sont également placées sous la supervision directe de Robert Kyncl.

Sony Music a enregistré une hausse de ses revenus au cours du premier semestre 2024 de l’ordre de 9%, d’après l’analyse des résultats financiers réalisée par MUSICBIZ. L’entreprise a sans surprise bénéficié de la croissance du streaming, dans les secteurs de la musique enregistrée et de l’édition. Les nouveaux albums de Beyoncé, Future & Metro Boomin, ou encore Tyla ont boosté les activités de Sony Music, de même que des albums moins récents qui se maintiennent dans les charts sur la durée à l’instar de SZA et Travis Scott, en plus du back catalogue.

Le chiffre d’affaires de Sony Music au cours du premier semestre 2024 est de 4,55 milliards d’euros, en hausse de 9% soit 38 millions d’euros par rapport à l’année précédente. L’analyse des résultats de Sony Corp par MUSICBIZ inclut les revenus en provenance de la musique enregistrée et de l’édition, mais exclut les segment « gaming » et « visual & media platform », pour ne prendre compte que les activités dans l’industrie de la musique. Le streaming a rapporté un total de 2,87 milliards d’euros, 6% de plus en un an.

Dans le secteur de la musique enregistrée, Sony Music a encaissé 3,49 milliards d’euros au premier semestre, avec une croissance de 9,75% correspondant à une hausse de 31 M€. Le streaming a rapporté 2,26 milliards d’euros, 4% de plus qu’en 2023. Outre le streaming, les résultats de Sony Music précisent que des hausses ont été enregistrée sur les activités relatives au live et au merchandising. Le physique a généré 282,8 millions d’euros, 20% de moins en un an.

Sur l’activité relative à l’édition musicale, le chiffre d’affaires de Sony Music est d’1,06 milliard d’euros, en progression de 9% soit 28 millions sur un an. Les revenus en provenance du streaming s’élèvent à 598 millions d’euros. Le catalogue des oeuvres de Sony Music Publishing compte actuellement 6,2 millions de titres, 480 000 de plus en un an.

Le segment regroupant les licences, les droits d’exécution publique et le merchandising a généré un total de 852 millions d’euros au premier semestre.

Sony Music ne communique pas le détail de son résultat opérationnel, autre qu’à l’échelle de son année fiscale.

Les 10 albums produits ou affiliés à Sony Music ayant généré le plus de revenus:
1. Beyoncé – Cowboy Carter
2. Future & Metro Boomin – We dont trust you
3. SZA – SOS
4. Travis Scot – Utopia
5. Luke Combs – Getttin’ old
6. Tyla – Tyla
7. Tata McRae – Think later
8. Luke Combs – This one’s for you
9. Doja Cat – Scarlet
10. 21 Savage – american dream

MUSICBIZ ajuste les taux de conversion en euros de chaque trimestre à celui en vigueur pour la période en question, pour s’assurer de la justesse des chiffres en raison de la volatilité des taux de change.

Believe, entreprise de taille mondiale fournissant divers services aux labels et artistes, entre dans une nouvelle phase à l’aube de son 20ème anniversaire. La montée en gamme de la stratégie se précise avec des nominations majeures, outre des acquisitions importantes.

Romain Vivien est promu aux fonctions de Global Head of Music et de President for Europe au sein de Believe, par son CEO Denis Ladegaillerie. Il s’agit d’un nouveau poste, destiné à amplifier les activités du groupe à divers niveaux. Romain Vivien, qui était depuis 2008 Directeur général de Believe France, après avoir quitté Universal Music France, supervise à présent les activités au Royaume-Uni, en Allemagne, et en France, les trois premiers marchés européens de la musique enregistrée. Plus globalement, il dirige la stratégie de Believe au niveau du business et des artistes.

« Par le biais d’un dialogue constant avec les équipes de Believe présentes sur 50 marchés, Romain Vivien supervise l’accélération de l’activité de services aux artistes, qui offre des stratégies de développement des audiences et d’émergence sur les marchés, afin de développer et de faire perdurer la prochaine génération d’artistes sur les plateformes et au plus haut niveau, dans une dizaine de pays » précise Believe dans un communiqué. En parallèle, il est confié à Romain Vivien le développement de synergies entre les services aux labels et artistes (incluant la distribution, la promotion, et le marketing) et l’activité relative à l’édition.

« La grande expérience de Romain Vivien et sa profonde compréhension de notre industrie en font la personne idéale pour ce poste. Depuis 2008, il a été un de mes principaux partenaires de confiance pour développer et faire grandir Believe en tant qu’entreprise de taille mondiale. Il a été décisif pour bâtir la vision du groupe, en incitant constamment ses équipes à innover, et à repousser les limites afin de favoriser l’émergence de nouveaux artistes dans le rap, la pop, l’électro, entre autres genres, tout en fournissant des services premium à nos labels et artistes. Je suis pleinement confiant sur le fait que son leadership sera déterminant à un moment où nous fournissons les meilleurs services pour le développement des artistes et labels, à tous les stades de leurs carrières » a souligné Denis Ladegaillerie, CEO de Believe.

Romain Vivien s’est dit « très enthousiaste à l’idée de relever ce nouveau challenge, et impatient de travailler avec des équipes, artistes et labels pleins de talent pour bâtir la stratégie globale de Believe et renforcer la place de la musique au sein de l’entreprise ». Le Global Head of Music et President for Europe de Believe a également fait part de sa volonté de « continuer de développer l’activité de l’entreprise et de contribuer à un écosystème vertueux, plus juste et plus transparent ».

La promotion de Romain Vivien intervient à la suite de la nomination d’Henri Jamet au poste de Directeur Général pour la France en septembre. Il était auparavant Directeur des labels de Believe, à savoir AllPoints (le label dédié au rap accompagnant notamment Werenoi et Naza), Morning Glory (Favé), naïve (Yamê, Gaël Faye) et Animal 63. Henri Jamet a notamment en charge le développement de la croissance de Believe sur le marché français.

« Après 11 magnifiques années à Believe, la passion et l’envie de faire réussir les artistes et les équipes sont encore ce qui m’anime le plus, et elles ne se retranscrivent pas à travers les chiffres et les ventes. Avec la diversification de la musique française et son potentiel à l’export qui se croît, nous continuerons de repousser les frontières, et d’accompagner nos artistes pour exceller en France et dans le monde » a fait savoir Henri Jamet.

Le CEO de Believe, Denis Ladegaillerie, a salué la réputation d’Henri Jamet dans l’industrie, et sa vision sur le plan artistique.

SDM a connu une ascension fulgurante en moins de trois ans, passant d’artiste en développement au statut de tête d’affiche du rap en France. Son nouvel album « A la vie à la mort », produit par le label 92i records de Booba, est n°1 des ventes en France pour la 2ème semaine consécutive. L’artiste est également n°1 du top streaming avec son titre « Pour elle », et vient d’interrompre la série Gims qui surclassait les charts streaming depuis 7 semaines.

SDM est actuellement n°1 du top albums en France, avec 19 399 ventes (semaine du 11 au 17 octobre) pour « A la vie à la mort ». La semaine précédente, il était également n°1 avec 22 456 ventes. Il s’agit de la 3ème semaine d’exploitation pour l’album produit par le label 92i records, et distribué par Capitol Music France, d’Universal Music France. Sorti le 28 septembre 2024, l’album avait atteint plus de 29 000 ventes en première semaine, avec une 2ème place après l’album live « Nevermore » de Mylène Farmer (Sony Music France). Il est donc certifié disque d’or par le Snep depuis la 2ème semaine, avec plus de 50 000 ventes. Les deux premiers albums de l’artiste (« Ocho » et « Lien du 100 ») sont double disque de platine avec plus de 200 000 ventes. Le premier avait été certifié double platine par le Snep (syndicat fédérant les trois majors qui établit les certifications en France) en 2 ans et 7 mois, et le 2ème en 1 an et 1 mois.

Cet album est le 3ème opus de SDM au sein du label 92i records fondé par Booba et Anne Cibron. C’est également le dernier album de SDM avec le label, signé en contrat d’artiste pour trois albums. Pour l’heure, l’artiste ne se serait pas encore décidé quant à une éventuelle nouvelle signature avec le label de Booba, ou quant à une signature avec un autre label. Étant donné son statut de tête d’affiche, et le succès constant et progressif depuis trois ans, nul doute que des discussions sont en cours et à venir avec plusieurs labels. Autre certitude, l’artiste devrait monter son propre label pour devenir producteur de ses prochains titres et albums, de sorte à signer soit en licence, en distribution, voire en coproduction, quel que soit le label choisi en tant que partenaire.

SDM est également n°1 du top titres en France depuis deux semaines avec « Pour elle », le titre phare de l’album, une reprise du hit « Il avait les mots » de Sherifa Luna (2007). Il occupe aussi la 2ème place avec « Cartier santos », également extrait de son nouvel album. L’artiste vient ainsi d’ailleurs d’interrompre la série de Gims qui dominait le classement depuis 7 semaines avec « Sois pas timide » (label : Play Two), un des hits de l’été 2024. Rien que sur Spotify, le titre « Pour elle » de SDM compte plus de 1,5 million de streams de plus que celui de Gims, classé 3ème dans le top singles France et dans le top Spotify.

Évènement majeur pour le secteur de la musique en France, le MaMA a cependant enregistré une baisse de sa fréquentation pour sa 15ème édition, tant au niveau des accréditations pour les professionnels que des billets vendus au public pour les concerts.

6 755 professionnels ont été accrédités pour le MaMA 2024, soit 345 de moins qu’en 2023. Près de 250 entreprises et structures de moins ont participé à l’évènement, par rapport aux 2 500 présentes en 2023. 5 200 billets ont été vendus au public, 400 de moins que l’année précédente. La fréquentation globale du MaMA est également légèrement inférieure à l’édition 2022, où 6 800 professionnels étaient présents, et 5 100 pass publics avaient été vendus.

Le MaMA a notamment précisé avoir constaté une progression des jeunes professionnels présents. Au niveau des concerts, 240 artistes en développement ont été programmés, dont 40% d’étrangers.

L’édition 2024 était la première depuis le départ de Daniel Colling, fondateur de l’évènement, cofondateur du festival Printemps de Bourges, et à l’origine du concept des Zénith en France.

Les organisateurs du MaMA ont fait part de leur « ambition de continuer à être un acteur incontournable ». L’édition 2025 devrait ainsi s’inscrire dans une forme de continuité, au niveau du programme et des offres pour les professionnels, et de la programmation des concerts.

Les résultats du groupe Lagardère relatifs aux neufs premiers mois de l’année 2024 font état d’une « croissance solide » sur le plan global. Le pôle des « autres activités » comprenant le live et les radios est plutôt stable, mais a connu une légère progression de son chiffre d’affaires au cours du 3ème trimestre.

Le segment des « autres activités » de Lagardère, incluant la production de live, l’exploitation de salles ainsi que les radios ont généré un chiffre d’affaires global de 192 millions euros sur les neufs premiers de l’année 2024. Les revenus ont progressé de 0,3% en données comparables et de 6% en données publiées, avec un écart dû à des acquisitions dans des secteurs hors de la musique live et de la radio. Sur le premier semestre, le chiffre d’affaires communiqué est de 136 millions d’euros, tandis qu’au 3ème trimestre il est de 56 millions d’euros (+1,1%).

Les résultats du groupe Lagardère communiqués aux investisseurs le 17 octobre précisent que le segment des autres activités a surtout bénéficié de la dynamique des médias. « Cette trajectoire de croissance témoigne de la force et de l’ambition de Lagardère dans la poursuite de son développement » a commenté Arnaud Lagardère, Président Directeur Général.

Lagardère est un des principaux groupes dans le secteur de la musique, via ses filiale Lagardère Live Entertainment et Lagardère News. L’entité dédiée au live réunit des activités de production et de diffusion de concerts (L production, Euterpe), et exploite quatre salles: l’Arkea Arena, une des plus grandes salles en région avec 11 000 places, l’Arena du Pays d’Aix (6 000 places), le Casino de Paris et les Folies Bergères. Lagardère News comprend les radios musicales Europe 2 et RFM, en plus de la station généraliste Europe 1.

Contacté par MUSICBIZ, le directeur du financement et des relations investisseurs, Emmanuel Rapin, précise que Lagardère ne souhaite pas communiquer le détail des résultats réalisés par Lagardère Live Entertainment et par le pôle radio de Lagardère News.

Depuis fin 2023, Vivendi est actionnaire du groupe Lagardère à hauteur de 60% du capital.

Coldplay délivrera en août et septembre 2025 une série de concerts au Wembley Stadium de London, d’une capacité de 90 000 places pour les concerts. Le groupe britannique devrait ainsi signer un record de fréquentation, confirmant le caractère exceptionnel de l’année 2025 pour la musique live.

Dix concerts seront donnés par Coldplay en août et septembre 2025 dans l’enceinte du Wembley Stadium de London. Le groupe de rock devait au départ se produire à huit reprises, avant d’annoncer l’ajout deux dates supplémentaires « en raison d’une demande importante ». Les concerts sont prévus du 22 août au 8 septembre. Les sites du groupe et de Live Nation indiquent que la totalité des billets sont vendus, tandis que de nombreux fans confirment sur les réseaux sociaux être en recherche de places.

Coldplay devrait ainsi réaliser un record de fréquentation au Wembley Stadium. A l’été 2024, Taylor Swift avait précisément établi un record au sein du même stade, avec huit concerts, tous sold out. Le précédent record était vraisemblablement détenu par Michael Jackson pour le « Bad tour » en 1988. Le nombre de billets vendus pour les concerts de Taylor Swift n’a cependant pas été communiqué.

CTS Eventim poursuit sa dynamique en 2024 sur le terrain de la croissance, après avoir passé la barre des 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2023 pour la première fois de son histoire. Les revenus de l’entreprise ayant des activités de production de live, de billetterie et d’exploitation de salles ont progressé de 17% au premier semestre.

Adele en concert à Munich en août 2024

Le chiffre d’affaires de CTS Eventim au cours du premier semestre 2024 est d’1,2 milliard d’euros, avec une hausse de 17% soit 181 M€ par rapport à 2023. Les activités de production de spectacles et d’exploitation de salles ont généré un total de 865 millions d’euros (+15%), et la billetterie 264 millions d’euros (+25%).

Les recettes encaissés par CTS ont progressé en Allemagne, son marché de prédilection, comme au niveau international. Quatre des cinq concerts les plus rentables se sont déroulés en Europe hors de l’Allemagne, de même que trois des cinq évènements ayant généré le plus de ventes de billets ont eu lieu en Europe et en Amérique Latine. Les résultats du groupe allemand précisent que les revenus ont été nettement supérieurs au 2ème trimestre qu’au premier. L’entreprise a notamment bénéficié de l’intégration du chiffre d’affaires de See Tickets, plateforme de billetterie cédée par Vivendi en avril 2024.

« Nos résultats en termes de croissance et de chiffre d’affaires ont été excellents au 2ème trimestre. Comme annoncé, nous terminerons l’année sur une meilleure croissance, tant sur le plan organique qu’en raison de l’acquisition opérée avec succès. A travers l’acquisition de See Tickets, nous n’avons pas juste renforcé notre position sur des marchés stratégiques comme le Royaume-Uni et les États-Unis, nous avons également élargi notre équipe avec des collaborateurs hautement motivés et qualifiés » a commenté Klaus-Peter Schulenberg, CEO de CTS Eventim.

Le résultat opérationnel (EBITDA) de CTS Eventim pour le premier semestre 2024 est de 202 millions d’euros, en hausse de 29% soit 45 millions d’euros en un an. L’entreprise a réalisé 77% de son bénéfice sur l’activité de la billetterie, et le restant sur la production et l’exploitation de salles.

CTS Eventim prévoit d’enregistrer une hausse significative de son chiffre d’affaires et son bénéfice au 4ème trimestre, tant sur le segment de la production live que sur la billetterie, habituellement à son plus haut durant l’année.

Les classements officiels en France s’étoffent au niveau des genres avec la mise en place d’un top albums rock & metal depuis début octobre.

Les albums de rock, de metal, et leurs déclinaisons, sont en passe d’être mieux valorisés dans les charts en France. Le nouveau top albums rock & metal est publié depuis le 7 octobre (ventes sur la semaine du 27 septembre au 3 octobre 2024). La méthodologie est alignée sur les autres classements, en termes de règles de calcul et de modes de consommation. La stratégie de communication également, aucun chiffre relatif aux charts albums et streaming n’étant communiqué par le Snep, exception faite du n°1 du top albums global. Le Snep, fédération des majors et d’autres labels indépendants, détient une « exclusivité » sur la communication des charts du marché de la musique enregistrée en France. La société britannique Official Charts Company est le prestataire qui édite les classements officiels en France depuis janvier 2021, avec Kantar comme partenaire technique.

Le top albums rock & metal est le 3ème dédié à un genre spécifique, après ceux consacrés au jazz et au classique. Le Snep a fait savoir que ce classement « se déclinera dans d’autres formes dans les prochains mois ».

Lors d’une conférence au MaMA le 18 octobre, Mehdi El Jaï, directeur du label Verycords et porteur de l’initiative, a expliqué que le constat ayant impulsé le développement du projet : « C’est parti de quelque chose qu’on entendait assez régulièrement dans les médias et au niveau des professionnels, à savoir qu’en dehors de l’urbain ne rien ne fonctionne. C’est complètement faux, on a des artistes qui marchent très bien dans les charts, avec des disques d’or, mais tout était un peu dilué derrière cette impression que l’urbain écrase tout. On avait donc envie avec le Snep de mettre en avant la résilience et la présence réelle commerciale de ces esthétiques. On s’est rendu compte que le top rock & metal était très fortement corrélé avec le top des ventes générales, avec des artistes fortement présents dans les 10, 20 meilleures ventes ».

Le premier album n°1 du top rock & metal est celui d’Indochine (Babel babel) sorti le 7 septembre, produit par le groupe et distribué par Sony Music, durant deux semaines consécutives.

La plateforme de streaming a publié le top 10 des titres les plus écoutés par ses abonnés dans le monde au mois de septembre. La pop et le rap dominent le classement, tandis que les artistes féminines sont particulièrement représentées.

Au classement des titres les plus streamés sur Deezer en septembre, émergent en tête la pop de Charli XCX & Billie Eilish (« Guess »), la country de Shaboozey (« A bar song ») et le rap de Kendrick Lamar (Not like us). La plateforme a précisé que la pop et le rap s’étaient démarqués dans ses charts.

Le top 10 des titres les plus streamés sur Deezer en septembre:
1. Charli XCX ft. Billie Eilish – Guess (Atlantic / Warner)
2. Shaboozey – A bar song (Empire)
3. Kendrick Lamar – Not like us (Republic / Universal)
4. Post Malone ft. Morgan Wallen – I had some help (Republic / Universal)
5. Billie Eilish – Birds of a feather (Republic / Universal)
6. Teddy Swims – Lose control (Warner records / WMG)
7. Chappell Roan – Good luck, babe ! (Island / Universal)
8. Sabrina Carpenter – Please please please (Island / Universal)
9. Sabrina Carpenter – Espresso (Island / Universal)
10. Morgan Wallen ft. Ernest – Cowgirls (Republic / Universal)

La 49 ème édition du Printemps de Bourges Crédit Mutuel aura lieu du 15 au 20 avril 2025. Après l’annonce des quatre premières têtes d’affiche, dont Clara Luciani et Jean-Louis Aubert, le festival dévoile la programmation des deux soirées dédiées au rap sur la plus grande scène.

Douze artistes se produiront sur la principale scène du Printemps de Bourges durant les deux soirées rap. Vald, Kalash, Oboy, Jok’Air, Zamdane et Jungeli le vendredi 18 avril. Puis le samedi 18 avril, Tiakola, Soolking, Theodort, Favé, Ronisia et Carbonne.

La principale scène du festival dispose d’une capacité allant jusqu’à 10 000 spectateurs.
La billetterie pour ces deux soirées a été mise en ligne le 18 octobre, lors de l’annonce de la programmation. Le prix du billet 1 jour est à 45 euros pour le lancement, et le pass week end à 84 euros.

80 000 billets avaient été vendus au total par le festival lors de son édition 2024.

La cérémonie des BET Hip Hop Awards avait lieu le 15 octobre à Las Vegas. 16 prix ont été remis, dont 8 à Kendrick Lamar.

Kendrick Lamar, Nicki Minaj, et le duo Future & Metro Boomin sont les grands vainqueurs des BET Hip Hop Awards 2024. Kendrick Lamar a sans surprise été primé pour son titre « Not like us », dans les sections « Best video », « Lyricist of the year », ou encore « Song of the year », mais aussi pour « Like that » dans la catégorie « Best collaboration » avec Future & Metro Boomin, d’où était parti le clash avec Drake.

Nicki Minaj a remporté l’award « Best hip hop album of the year », surpassant Megan Thee Stallion, Travis Scott, Drake et le duo Future & Metro Boomin, tout de même lauréat dans la catégorie « Best duo ».

Deux autres artistes féminines ont été primées: Missy Elliott dans la catégorie « Best live performer », et Sexyy Red en tant que « Best breakthrough hip hop artist ».

L’artiste français SDM, produit par le label de Booba, était nommé (Best international flow).

Liste intégrale des artistes lauréats :
Best hip hop video : Kendrick Lamar
Best collaboration : Future & Metro Booming ft. Kendrick Lamar – Like that
Best duo / group : Future & Metro Booming
Best live performer : Missy Elliott
Lyricist of the year : Kendrick Lamar
Video director of the year : Kendrick Lamar – Not like us
Song of the year : Kendrick Lamar – Not like us
Hip hop album of the year : Nicki Minaj – Pink friday 2
Hip hop artist of the year : Kendrick Lamar
Best breakthrough hip hop artist : Sexyy Red
Hustler of the year : 50 Cent
Sweet 16 – Best featured verse : Kendrick Lamar – Like that
Impact track : Kendrick Lamar – Not like us
Best international flow : Ghetts
DJ of the year : The Alchemist
Producer of the year : The Alchemist

TOP ALBUMS FRANCE : SDM N°1 AVEC 19 399 VENTES

semaine du 11-17 octobre

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ALBUM

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1. SDM
19 399 ventes

A la vie à la mort

92i ; Capitol / Universal 🇫🇷

2. TIAKOLA *

BDLM

Atlantic / Warner 🇫🇷

3. KENDJI

Vivre

Island Def Jam / UMG 🇫🇷

4. COLDPLAY

Moon music

Parlophone / Warner

5. GIMS

Le nord se souvient

Play Two 🇫🇷

6. INDOCHINE *

Babel babel

Sony Music 🇫🇷

7. 13 ORGANISÉ *

13 organisé 2

Believe 🇫🇷

8. MYLENE FARMER *

Nevermore live

Sony Music 🇫🇷

9. BOUSS

Depuis le temps

Believe 🇫🇷

10. LADY GAGA *

Harlequin

Interscope / UMG

*artistes producteurs 
🇫🇷 production made in France 
© snep / occ

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