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Spotify gagne 13 millions d'abonnés ; Deezer perd 500 000 abonnés ; AEG rachète We Love Green ; Universal x Downtown...
L'actualité du music business
MUSIQUE, BUSINESS, ÉCONOMIE.
- Spotify : 13 millions d’abonnés payants en plus et 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires au premier semestre 2025
- AEG accélère son développement en France et son offensive face à Live Nation avec le rachat de We Love Green
- Universal Music x Downtown : la Commission Européenne redoute des effets inéluctables pour les labels et artistes concurrents
- Deezer a gagné 100 000 nouveaux clients en France, mais perdu 500 000 abonnés dans le monde au premier semestre 2025
- Live Nation investit davantage sur le leader sur les concerts au Mexique, OCESA
- Universal Music : Après Bill Ackman, Cyrille Bolloré démissionne du conseil d’administration
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SPOTIFY: 13 MILLIONS D’ABONNÉS PAYANTS EN PLUS ET 8 MILLIARDS D’EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES AU PREMIER SEMESTRE 2025
La plateforme de streaming leader dans le monde continue de croître et de se développer. Spotify a surpassé ses prévisions au cours du 2ème trimestre au niveau des abonnés payants et des utilisateurs mensuels, qui sont à présent près de 700 millions. L’entreprise communique également des hausses en termes de revenus, bien qu’en deçà des prévisions et attentes. Si les résultats de l’entreprise sont globalement positifs, ils sont ternis par des nettes enregistrées, qui contrastent avec le bénéfice réalisé fin 2024 et début 2025.
Le nombre d’abonnés payants à Spotify est actuellement de 276 millions, en hausse de 8 millions au deuxième trimestre, d’après les résultats publiés le 29 juillet. La plateforme de streaming a gagné 13 millions d’abonnés payants au cours des six premiers mois de l’année 2025, et 30 millions en un an (+12%). L’entreprise atteint de meilleurs résultats que les prévisions du début d’année, en termes d’abonnés payants (273 millions), comme de nombre d’utilisateurs.
Globalement, Spotify revendique 696 millions d’utilisateurs mensuels (abonnements gratuits et payants), 7 millions de plus que les prévisions. 18 millions de nouveaux utilisateurs ont rejoint la plateforme au 2ème trimestre, 70 millions en un an. Les offres gratuites financées par la publicité comptent 433 millions d’utilisateurs mensuels, et sont nettement reparties à la hausse avec 10 millions de plus au 2ème trimestre après une baisse en début d’année.
“Les gens viennent sur Spotify et restent sur Spotify. En évoluant constamment, nous créons toujours plus de valeur pour les personnes qui utilisent notre plateforme, qui sont quasiment 700 millions“ a déclaré Daniel EK, CEO de Spotify lors de l’annonce des résultats relatifs au 2ème trimestre.
La croissance des abonnés moins dépendante des marchés de l’Occident
Au niveau des grands marchés, comme régulièrement relevé par MUSICBIZ, Spotify continue de progresser en dehors de l’Occident. La croissance du nombre d’abonnés payants est de moins en moins dépendante de Europe et l’Amérique du nord, qui totalisent certes toujours une part de 62%, mais qui s’avère en baisse de 8 points en trois ans.
Le nombre d’abonnés payants en Europe a baissé de 2 points en deux ans (37%), et celui en Amérique du nord de 3 points (25%). Dans le même temps, en Amérique latine la progression est de 2 points (23%), comme dans la zone “reste du monde“ (14%). A un tel rythme, l’Amérique latine devrait donc devenir le 2ème grand marché pour Spotify dans les prochaines années, surpassant donc l’Amérique du nord.
La tendance est similaire également sur le plan des utilisateurs mensuels, avec une progression de 11 points en trois ans en dehors de l’Occident (57%), qui s’accompagne d’une baisse de 11 points en Europe (26%) et en Amérique du nord (17%).
8.3 milliards d’euros de chiffre d’affaires au premier semestre
Spotify a encaissé 4.1 milliards d’euros au cours du 2ème trimestre, 386 millions d’euros de plus (+10%) par rapport à l’an dernier. C’est cependant moins que les prévisions du début d’année qui évoquaient 4.3 Md €. Sur les six premiers mois de l’année, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 8.3 milliards d’euros.
Les abonnements premium ont généré 3.7 milliards d’euros au 2ème trimestre, et affichent une progression de 12% en un an, malgré une baisse de 30 millions d’euros par rapport au 1ère trimestre. Au cours du premier semestre, les revenus en provenance des offres premium atteignent 7.5 milliards d’euros. Sur le segment de la publicité, les revenus (453 M€) sont en légère baisse sur un an (-3 M€), avec un total de 872 millions d’euros au premier semestre.
L’entreprise cotée à la bourse de New York communique également une croissance de son résultat opérationnel, 406 millions d’euros au 2ème trimestre, certes en progression de 140 M€ (+53%) sur un an, mais inférieur d’une centaine de millions aux prévisions. Spotify a néanmoins enregistré une perte nette au 2ème trimestre de 86 millions d’euros, après un bénéfice de 224 millions d’euros en début d’année. Les principales raisons évoquées sont la hausse des dépenses en termes de personnels et de marketing.
Au 3ème trimestre 2025, Spotify prévoit d’atteindre 281 millions d’abonnés payants, pour un total de 710 millions d’utilisateurs. Le chiffre d’affaires prévisionnel escompté est de 4.2 milliards d’euros, 200 millions de plus par rapport à 2024.
Jason Moreau, Executive Editor, MUSICBIZ
AEG ACCÉLÈRE SON DÉVELOPPEMENT EN FRANCE ET SON OFFENSIVE FACE À LIVE NATION AVEC LE RACHAT DE WE LOVE GREEN
AEG Presents (Coachella) et Combat (Radio Nova, La Route du Rock) s’associent pour le rachat du festival We Love Green, après Rock en Seine en 2017. Une opération qui, au-delà des engagements et objectifs affichés, confirme que la concurrence s’intensifie dans le secteur de la musique live en France. C’est l’un des deals majeurs de l’année dans le live music business, avec l’acquisition des sociétés de production et salles de Fimalac Entertainment, autre indicateur de la tendance précitée. Le festival We Love Green sera en 2026 un des emblèmes de la riposte d’AEG face à Live Nation en France et en Europe.
AEG Presents et Combat consolident leurs positions respectives dans le music business en investissant dans le festival We Love Green. C’est d’abord une montée en puissance en France pour AEG, un des leaders à l’échelle mondiale. Le groupe américain, dont les activités vont de la production de concerts à l’exploitation de salles en passant par l’organisation de festivals, a récemment entamé une stratégie plus offensive à l’échelle européenne. AEG compte désormais en son sein six festivals en Europe, dont quatre au Royaume-Uni.
Le rachat d’au moins un festival français d’ici l’été 2025 était d’ailleurs prévu au moins depuis deux ans. Il s’inscrit dans une stratégie globale avec pour objectifs premiers de se renforcer, en particulier face au leadership de Live Nation, et de poursuivre sa croissance à l’international, indépendamment du marché américain. En France, AEG qui produisait surtout des artistes rock et pop (Taylor Swift, Ed Sheeran, Sabrina Carpenter) élargit actuellement son roster à d’autres genres (rap, afro, soul…), comme avec Théodora (quatre concerts d’affilés sold out au Zénith de Paris en 2026), Erykah Badu, Tylor the creator ou encore Lil Tecca.
Concurrence et compétitivité
De toute évidence, le rachat de We Love Green vise à faire davantage concurrence à Live Nation en France, qui organise notamment Lollapalooza. Et pas seulement sur le terrain des évènements en plein air. Les festivals sont indéniablement très intéressants pour les artistes au regard des cachets importants et de la visibilité avec l’accès à un public large. Mais en parallèle, ces évènements procurent également des avantages considérables à ceux qui les organisent par rapport à leurs concurrents, dans leur quête d’attirer certains artistes headliners ou particulièrement populaires, de produire leurs prochaines tournées, ou encore de repérer les prochaines têtes d’affiche encore au stade de développement.
Avec We Love Green, en plus de Rock en Seine, AEG Presents France est à présent en bien meilleure position pour négocier les concerts et tournées de certains artistes. La filiale française d’AEG, qui ne produit pas encore d’artistes français majeurs, devrait monter en gamme à ce niveau avec de nouvelles signatures d’envergure dans les prochains mois.
En 2026, Paris sera pour la première fois le terrain d’un véritable match à distance entre AEG Presents et Live Nation. Les festivals We Love Green (début juin) et Lollapalooza (fin juillet) proposent chacun des programmations larges et éclectiques, avec des headliners de rang international (Charli XCX était au line-up de We Love Green 2025, Olivia Rodrigo à Lollapalooza), des têtes d’affiche françaises, des artistes du moment. Tous deux innovent également avec de véritables expériences et concepts originaux allant au-delà de la musique (cuisine, bien-être, débats…).
La bataille sera menée tant au niveau des artistes programmés et des cachets, que des marques et sponsors, et bien sûr des billets vendus. Les deux festivals sont parmi les évènements les plus populaires de l’hexagone : 100 000 spectateurs pour We Love Green cette année, 160 000 pour Lollapalooza.
L’alliance entre AEG Presents et Combat a pour ambition d’accentuer le développement de We Love Green dans un paysage ultra-concurrentiel, et notamment sur le plan international, avec des investissements et synergies à divers niveaux. “C’est un des festivals majeurs en Europe“ a salué Jay Marciano, Chairman & CEO d’AEG Presents. “We Love Green est un festival prestigieux et durable avec une identité qui converge parfaitement avec notre stratégie européenne : associer nos festivals pour mettre en place des tournées estivales de haute valeur pour les artistes“ souligne Jim King, CEO d’AEG Presents & European festivals.
Le festival existant depuis une dizaine d’années revendique avoir été le premier à programmer Rosalia, Aya Nakamura, Angèle ou encore PNL, et un positionnement singulier avec diverses expériences en plus des concerts. Il a été co-fondé par Marie Sabot (We Love Art) et Emmanuel de Buretel (Because Music), qui conservent 20% des parts du festival, tandis que Combat et AEG en détiennent à présent 80%, avec une option d’achat d’ici 2027. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.
Jason Moreau, Executive Editor, MUSICBIZ
UNIVERSAL MUSIC x DOWNTOWN: LA COMMISSION EUROPÉENNE REDOUTE DES EFFETS NÉFASTES INÉLUCTABLES POUR LES LABELS ET ARTISTES CONCURRENTS
C’était attendu, c’est désormais confirmé. La Commission Européenne mène une enquête approfondie concernant l’acquisition de Downtown Music par Virgin, filiale d’Universal Music. Quelles seraient les conséquences inéluctables de la fusion entre Downtown et Virgin, en matière de concurrence sur le marché de la musique enregistrée en Europe ? C’est la question centrale à laquelle répondra la Commission Européenne, mi-décembre.
Le deal le plus important de l’année 2025 dans le music business en Europe pourrait ne pas être finalisé. À une condition sine-qua-none: que les effets néfastes de la fusion entre Downtown Music et Virgin Music pour les labels indépendants, les artistes indépendants, et pour les consommateurs de musique en Europe soient avérés.
L’annonce du rachat de Downtown par Universal Music, maison-mère de Virgin Music, filiale dédiée aux services aux artistes et labels, avait alerté plusieurs autorités de régulation et suscité une vive opposition des labels indépendants. La Commission Européenne avait initialement été saisie par les autorités de régulation des Pays-Bas (Authority for Consumers and Markets) et en Autriche. Les deux entités avaient été dû être notifiées du deal en raison du montant de la transaction (737 millions d’euros), supérieur à leurs seuils respectifs, bien qu’en-dessous du seuil au niveau européen.
En parallèle, les labels indépendants ont manoeuvré de leurs côtés en sollicitant une enquête de la Commission Européenne en raison des conséquences redoutées sur leurs activités. Comme relayé par MUSICBIZ, les dirigeants et représentants des labels indépendants redoutent que la fusion n’aboutisse à une concentration sans précédent dans l’industrie de la musique, à un affaiblissement de la production indépendante, et à rendre Universal Music incontournable pour un certain nombre de services. Plusieurs actions de lobbying ont donc été entreprises depuis le début de l’année 2025, en particulier à Bruxelles.
Les conséquences potentielles du rachat par Universal Music de Downtown, groupe proposant divers services aux artistes et labels dont la distribution et la gestion des droits, ont depuis été soulevées par la Commission Européenne. Lors de la confirmation de l’ouverture d’une enquête approfondie, l’institution chargée de réguler le marché européen a précisé ses inquiétudes quant à l’impact du deal sur le marché de la musique enregistrée.
Examen des impacts négatifs sur les labels, les artistes, et les consommateurs
De prime abord, la Commission Européenne redoute que l’absorption de Downtown par Virgin ne permette à Universal Music de réduire et d’affaiblir la concurrence dans l’Espace économique européen. Notamment sur les segments de la distribution de la musique et de la gestion de droits, et plus largement dans le domaine des services aux artistes. “L’enquête préliminaire de la Commission relève que la transaction pourrait permettre à UMG d’acquérir des données sensibles sur ses concurrents, les labels. Après l’acquisition, UMG aurait la possibilité d’exploiter des données commerciales sensibles en faveur de ses propres activités. L’accès d’UMG à ces données pourrait nuire à ses concurrents que sont les labels“ précise l’institution.
Universal Music pourrait ainsi être en position de nuire au développement et au succès des labels et artistes indépendants, et de renforcer son leadership sur le marché de la musique enregistrée à des niveaux encore plus exponentiels. Du point de vue du Commissaire chargé de l’économie, Vladis Dombrovskis, “en acquérant Downtown, UMG rachèterait un grand nombre de fournisseurs de services aux labels qui lui font concurrence. L’ouverture d’une enquête approfondie nous permettra d’examiner de manière plus précautionneuse les éventuels impacts négatifs pour les artistes et les labels, et in fine pour les consommateurs européens“.
L’enquête approfondie de la Commission a évidemment été saluée par les représentants des labels indépendants au niveau européen et international. Pour IMPALA, fédération de 6 000 labels en Europe, “le deal UMG/Downtown entraîne de sérieuses menaces qui sont incompatibles avec le fonctionnement du marché. Cette acquisition renforcerait davantage la position d’UMG au sein des marchés de la musique en Europe, en réduisant les opportunités pour les labels indépendants et les artistes avec lesquels ils travaillent, et en permettant à UMG d’exercer plus de contrôle sur les plateformes de streaming“.
La Commission Européenne a cependant rappelé que la conduite d’investigations avait pour objectif de vérifier la véracité des risques et effets redoutés, et ne présageait pas de la réprobation du deal. En clair, le rachat de Downtown par Universal Music pourrait tout de même être validé par Bruxelles. La décision de la Commission sera connue mi-décembre et non plus fin-novembre, suite à l’octroi d’un délai supplémentaire sollicité par Universal Music.
Jason Moreau, Executive Editor, MUSICBIZ
DEEZER A GAGNÉ 100 000 NOUVEAUX CLIENTS EN FRANCE, MAIS PERDU 500 000 ABONNÉS DANS LE MONDE AU PREMIER SEMESTRE 2025
La plateforme de streaming made in France a publié des résultats en demi-teinte pour le premier semestre, avec des pertes conséquentes au niveau des abonnés, malgré une progression en France. Les indicateurs de Deezer sur le plan financier sont néanmoins majoritairement positifs, en particulier sur le plan des abonnements souscrits par les consommateurs et au niveau de la rentabilité.
Deezer communique un nombre d’abonnés de 9.2 millions, à l’issue du premier semestre 2025. La plateforme de streaming, qui revendiquait 9.4 millions d’abonnés en début d’année, a donc perdu un total de 200 000 abonnés au cours du 2ème trimestre. En un an, Deezer a enregistré une perte d’au moins 800 000 abonnés. Le chiffre de 10.5 millions d’abonnés communiqué à l’issue du premier semestre 2024 a par la suite été abaissé à 10 millions en raison du décompte des abonnements inactifs.
Le nombre d’abonnements payés par les consommateurs, 5.3 millions, est stable depuis le début d’année. Il était de 5.5 millions au premier semestre 2024, ce qui sous-entend une perte de 200 000 clients en un an. Mais finalement, le décompte de 400 000 abonnements inactifs provoque une hausse mécanique sur un an de 200 000 abonnés vendus en direct (souscriptions).
Deezer compte actuellement 3.6 millions d’abonnés en France, et a gagné 100 000 nouveaux clients au premier semestre 2025, plus particulièrement au 2ème trimestre. La plateforme revendique une hausse de 300 000 abonnés sur un an, le chiffre de 3.7 millions d’abonnés communiqué à l’issue du premier semestre 2024 ayant été revu à 3.3 millions avec le décompte des abonnements inactifs. Le nombre d’abonnés à l’international, 1.8 million, continue de stagner comme en début d’année. La baisse de 200 000 abonnés enregistrée au premier semestre 2024 n’a pas été compensée.
Les abonnements via les partenariats (diffuseurs, distributeurs…), sont passés de 4.1 millions à 3.9 millions entre le 1er et le 2ème trimestre 2025. Sur ce segment, la plateforme a perdu au moins 1 million d’abonnés en un an.
173 millions d’euros en provenance abonnements payants, +2 M€ en un an
Le chiffre d’affaires de Deezer au premier semestre est de 267 millions d’euros, en baisse de 800 000 euros sur un an (-0.3%). Les abonnements vendus directement aux consommateurs ont généré 173.6 millions d’euros, soit 64% du total, et affichent une hausse de 2 millions d’euros. Les revenus en provenance des abonnements activés via les partenariats ont néanmoins baissé de 10 millions d’euros (76.5 M€).
L’entreprise français a publié un résultat opérationnel (EBITDA) positif de 2.1 millions d’euros pour le premier semestre, alors qu’il était en négatif de 5 millions d’euros l’an dernier. Les pertes nettes (7.6 millions d’euros au 1er semestre) ont été réduites de 12 millions d’euros par rapport à l’année précédente.
“Nous avons réalisé notre deuxième semestre consécutif d’EBIDTA positif, une étape majeure sur le plan financier qui reflète l’exécution de notre stratégie et confirme notre redressement. Deezer est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs annoncés en début sur le plan financier“ a déclaré Alexis Lanternier, CEO de Deezer.
LIVE NATION INVESTIT DAVANTAGE SUR LE LEADER SUR LES CONCERTS AU MEXIQUE, OCESA
Live Nation ne mise pas uniquement sur les marchés américain et européen pour la prospérité de ses activités et la croissance fulgurante de ses revenus sur le long terme. Le leader mondial sur le marché de la musique live investit massivement sur d’autres marchés en nette croissance, notamment en Amérique latine.
Live Nation accroît ses investissements au Mexique, avec une nouvelle montée au capital au sein de la plus importante entreprise dans le secteur de la musique live, annoncée le 29 juillet. OCESA produit des concerts et organise des festivals, dont le Flow Fest (200 000 spectateurs).
Après avoir acquis 51% des parts en 2021, la major du live qui produit notamment Beyoncé, Linkin Park, Lady Gaga ou encore Oasis a annoncé le rachat de 24% d’actions supplémentaires de l’entreprise mexicaine. Le montant de la transaction est de 646 millions de dollars, et l’opération sera finalisée fin août. Le groupe CIE reste actionnaire d’OCESA à hauteur de 25%, avec une possibilité de cession en 2032. Live Nation détiendra donc 75% des actions d’OCESA.
“Notre investissement au sein d’OCESA a été un grand succès. Par rapport à 2019, nous avons plus que triplé la fréquentation des concerts produits au Mexique, ce qui en fait le 3ème marché mondial. Nous avons beaucoup d’années de croissance devant nous“ précise Michael Rapino, President & CEO de Live Nation.
“La combinaison de notre connaissance du marché et de l’expertise de Live Nation a abouti à créer davantage d’opportunités pour les artistes de se produire au Mexique, pour le bonheur des fans“ a déclaré Alejandro Soberón, Chairman & CEO d’OCESA.
UNIVERSAL MUSIC : APRÈS BILL ACKMAN, CYRILLE BOLLORÉ DÉMISSION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Cyrille Bolloré a quitté le Board of Directors d’Universal Music Group le 27 juillet, au sein duquel il siégeait depuis 2022. Il avait initialement été nommé jusqu’en 2026. Les raisons de son départ sont surtout liées à sa volonté de se concentrer sur les activités du groupe Bolloré, qu’il dirige depuis 2019. Cyrille Bolloré a lors de l’annonce de son départ réaffirmé son soutien aux dirigeants et à la stratégie d’Universal Music.
Le leader mondial sur le marché de la musique enregistrée perd ainsi deux membres de son Conseil d’Administration, en deux mois. En mai, Bill Ackman avait démissionné de son poste au Board of Directors d’UMG, également après trois ans, officiellement aussi pour se consacrer à d’autres activités majeures. “Universal Music est extrêmement bien placée pour poursuivre sa croissance et conforter sa rentabilité“ avait déclaré Bill Ackman.
Le Board of Directors d’UMG est à présent constitué de 11 membres, dont le français Vincent Vallejo occupant le poste de Deputy CEO au moins jusqu’en 2026, aux côtés de Lucian Grainge, Chairman et CEO jusqu’en 2028. Les mandats de six autres membres du Conseil d’Administration d’Universal Music arrivent à échéance en 2026.
Taylor Swift, Lady Gaga, The Weeknd, Billie Eilish ou encore Karol G et Stromae sont parmi les artistes en deal avec Universal Music, maison-mère des labels Interscope, Republic, ou encore Capitol.








