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Crise politique ; Rentrée des médias ; Réorganisation Warner Music ; Marché UK musique live...
L'actualité du music business
MUSIQUE, BUSINESS, ÉCONOMIE.
- L’instabilité politique en France, un contexte pénalisant pour le secteur de la musique
- Rentrée des médias : la présence de la musique et des artistes à la radio et la TV consolidée avec de nouvelles émissions
- Warner Music UK: Tony Harlow, CEO depuis 2020, annonce son départ
- Warner Music : la filiale britannique rapprochée des US après le départ de Tony Harlow
- Royaume-Uni: 6.7 milliards £ générés par les concerts et festivals en 2024, les dépenses des spectateurs en hausse de 10%
- CTS Eventim : croissance modérée du chiffre d’affaires au premier semestre 2025 et baisse de la rentabilité
- Festivals : Matthieu Chedid, Julien Doré, Santa, Adèle Castillon et Gims parmi les artistes les plus programmés en 2025
L’INSTABILITÉ POLITIQUE EN FRANCE, UN CONTEXTE PÉNALISANT POUR LE SECTEUR DE LA MUSIQUE
La France entre dans une période d’incertitudes sur le plan politique en cette rentrée 2025. Le contexte préfigure une instabilité, voire une forme de paralysie, quel que soit le résultat du vote de confiance du 8 septembre à l’égard du gouvernement, et la décision du Président de la République quant à la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette nouvelle crise politique pourrait avoir de sérieuses répercussions sur le secteur de la musique en matière réglementaire. Plusieurs dossiers non des moindres pourraient être relégués parmi les priorités.
Structuration, développement et prospérité du secteur de la musique en France sont indissociables d’avancées concrètes en matière réglementaire. Mais au vu du contexte politique actuel et à venir, les réponses et solutions escomptées par les acteurs de la filière s’avèrent encore plus incertaines. Rachida Dati a régulièrement réaffirmé l’engagement du gouvernement et sa mobilisation personnelle pour soutenir le secteur de la musique made in France.
Néanmoins, si les députés désavouent effectivement le gouvernement le 8 septembre, une nouvelle personnalité devrait être nommée ministre de la Culture. Rachida Dati s’apprête à se lancer dans la campagne pour la Mairie de Paris, dont l’élection a lieu le 15 mars 2026, ce qui implique qu’elle quitte le gouvernement prochainement. Et son renvoi devant le tribunal correctionnel pour corruption et traffic d’influence (affaire Renault-Nissan) est une raison de plus pour qu’Emmanuel Macron renonce à la renouveler.
Des dossiers en suspens en matière réglementaire
La nomination d’un nouveau ou d’une nouvelle ministre de la Culture pourrait être un bond en arrière pour la filière de la musique sur le plan politique, qui était parvenue à sensibiliser le gouvernement actuel sur plusieurs dossiers. Rachida Dati a récemment entrepris des avancées à divers niveaux: sur la réglementation des niveaux sonores en festivals, la création d’un droit voisin pour les producteurs live au titre de la captation audiovisuelle, ou encore le soutien aux festivals. Diverses mesures sont prévues pour être annoncées dans les semaines et mois à venir.
Reste à savoir quelle serait la mobilisation de la prochaine personnalité nommée ministre de la Culture à l’égard du secteur de la musique. Et si les dossiers urgents actuels seraient repris avec des niveaux d’intérêt et de priorité identiques, voire supérieurs, notamment en plus de ceux précités la régulation de l’intelligence artificielle au niveau européen, le plafond de la taxe sur la billetterie ou encore la taxe streaming, deux sources de financement du Centre national de la musique. Rima Abdul Malak, qui avait précédé Rachida Dati, était partie sur une réussite avec la création de la taxe streaming.
D’un point de vue global, rares sont les ministres de la Culture de ces dix dernières années à s’être particulièrement investis pour la structuration et le soutien à la filière musicale, et pouvant faire valoir un bilan indéniablement positif. Les ministres de la Culture ont plutôt eu en commun leur manque d’engagement récurrent à l’égard du secteur et des acteurs de la musique. Et pour le moment, rien ne présage que cette tendance s’inverse d’ici à l’élection présidentielle de 2027, étant donné l’instabilité voire la paralysie qui s’annoncent et qui devraient durer. D’autant que l’instabilité politique serait renforcée en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, qui présage un chamboulement.
Jason Moreau, Executive Editor, MUSICBIZ
RENTRÉE DES MÉDIAS: LA PRÉSENCE DE LA MUSIQUE ET DES ARTISTES À LA RADIO ET LA TV CONSOLIDÉE AVEC DE NOUVELLES ÉMISSIONS
En cette rentrée des médias, de nouvelles émissions démarrent à la télévision et à la radio. Une dynamique positive pour la promotion des titres, des albums et des concerts auprès de larges audiences. Pour autant, des avancées significatives subsistent pour renforcer considérablement l’exposition de la musique dans les médias, afin que l’audience des principaux diffuseurs bénéficie davantage à la consommation de la musique sur les plateformes, à l’achat des vinyles et des places de concerts et de festivals.
Cinq nouvelles émissions majeures contribueront à l’exposition de la musique et des artistes dans les médias radio et TV durant la saison 2025-2026. La première en termes d’audience sera ‘Tout beau tout neuf’, le nouveau talk animé et produit par Cyril Hanouna, diffusé sur W9 en access prime time. Des artistes seront régulièrement invités dans l’émission, qui a démarré le 1er septembre. Les détails relatifs à la fréquence de présence des artistes au sein de l’émission ainsi que sur le format n’ont pas encore été précisés à MUSICBIZ. Mais le programme devrait progressivement devenir, à l’instar de ‘Touche pas à mon poste’ il y a quelques années, une émission majeure pour la promotion des artistes.
Promotion des artistes sur les deux premiers talks en access prime time
Les premiers invités sont le groupe Triangle des bermudes, qui ont interprété au début de l’émission du 2 septembre l’un des hits de l’été 2025, ‘Charger’, actuellement parmi les cinq titres les plus streamés en France pour la 7ème semaine consécutive. Le groupe a à la suite de sa performance en ouverture de l’émission été brièvement interviewé par Cyril Hanouna sur ses performances dans les charts, et sur ses projets à venir.
‘Tout beau tout neuf’ s’annonce comme le premier talk show de France, avec 1.5 million de téléspectateurs devant la première. L’autre talk majeur en access prime time, ‘Quotidien’ (TMC), qui avec une audience similaire revendique également le titre de premier talk de France en access prime time, invitera également des artistes pour des performances live et des interviews au cours de la saison, comme lors des précédentes.
Nouveaux concepts sur France Inter, RTL et RTL2
Les autres nouvelles émissions sont diffusées à la radio, avec trois sur deux stations généralistes, et l’autre sur une radio musicale. ‘À la régulière’ est depuis le 25 août le nouveau rendez-vous proposé par France Inter, présenté par Mehdi Maïzi qui arrive en provenance d’Apple Music France. La première radio de France espère ainsi mieux attirer des publics plus jeunes et d’horizons divers. L’émission diffusée du lundi au vendredi à 22 heures combinera les univers de l’entertainment, de la culture et du sport. Cinq artistes et personnalités de la musique ont été invitées lors des premières émissions, dont Adèle Castillon, Jäde, artiste R&B en développement, ou encore Dany Dan, artiste pilier du rap français.
Un autre nouveau concept est également diffusé sur France Inter, ‘Tapage’, particulièrement dédié à la musique avec des artistes émergents invités chaque samedi à 20 heures par Camille Diao. Miki a été la première conviée.
Autre émission faisant son arrivée au sein de la grille des programmes d’une radio généraliste, ‘Variétés’ sur RTL, où un artiste est interrogé par Augustin Trapenard chaque samedi à 13:30. Francis Cabrel a été le premier invité, le 30 août.
Enfin, la dernière nouvelle émission majeure sera diffusée sur RTL 2. Des artistes, entre autres personnalités, seront au micro d’Ophélie Meunier chaque dimanche, pour évoquer “l’importance de la musique dans leur vie, et manière unique dont elle les inspire“, précise la radio musicale.
WARNER MUSIC UK: TONY HARLOW, CEO DEPUIS 2020, ANNONCE SON DÉPART
Warner Music UK, écurie des superstars Ed Sheeran, Coldplay, Dua Lipa, et Charli XCX, s’apprête à changer de cap. Tony Harlow, qui avait été nommé CEO en 2020, a lui-même annoncé son départ aux équipes de la filiale britannique de la major. Dans une note interne adressée le 2 septembre, il fait savoir qu’il quittera Warner Music UK fin octobre. Mais surtout, Tony Harlow confirme son statut de véritable leader au sein de l’industrie de la musique, indépendamment de son bilan sur le plan financier et en termes de parts de marchés, par des propos dignes des dirigeants emblématiques.
Tony Harlow était poste depuis février 2020, et avait succédé à Max Lousada promu en tant que CEO de l’activité relative à la musique enregistrée au niveau mondial, après avoir dirigé Warner Music UK durant sept ans. Avant sa nomination, il dirigeait la filiale relative à Australie et la Nouvelle-Zélande.
Tony Harlow n’a pas précisé les raisons motivant son départ, évoquant simplement qu’il s’agit de sa décision personnelle. “Je fais uniquement cette annonce maintenant après mûre réflexion à propos de ce qu’il faut, et dont notre équipe a besoin, pour que le Royaume-Uni reprenne le leadership mondial. J’ai réalisé que mon départ provoquerait des opportunités sur le long terme et libèrerait de l’espace pour notre formidable équipe dirigeante“ écrit Tony Harlow dans sa note interne.
Outre le fait qu’il fasse part de son honneur d’avoir dirigé Warner Music UK, Tony Harlow a évoqué trois principes, qui ont guidé la stratégie et l’approche de l’équipe dirigeante de Warner Music UK. La première est la forte conviction à l’égard du talent artistes britanniques, qui d’après lui “représentent le meilleur du Royaume-Uni, de par la capacité de la musique à combiner les cultures“.
Le deuxième est l’engagement inconditionnel envers les artistes et dans leur intérêt. “Les artistes signent chez les majors parce qu’ils veulent que leurs oeuvres émergent dans le monde entier. Et je crois qu’il y a trois éléments qui les lient à Warner Music: notre engagement à tout faire pour les développer, notre expertise acquise par nos collaborations avec de nombreux artistes et partenaires, et notre réseau international“. La troisième porte sur l’entraide entre les équipes.
Le départ de Tony Harlow a été salué par le CEO de Warner Music Group dans une note interne distincte adressée dans la foulée. “L’impact de Tony Harlow a été immense durant ses 15 ans passés chez WMG, et ses résultats fantastiques. Tout au long de son parcours, sa passion pour les artistes, sa confiance en nos équipes, et sa détermination à innover ont été les maîtres mots de son approche“ a souligné Robert Kyncl. Le CEO de Warner Music Group a également précisé l’apport de Tony Harlow pour le développement et l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, ainsi que l’élargissement de l’audience des superstars.
WARNER MUSIC: LA FILIALE BRITANNIQUE RAPPROCHÉE DES US APRÈS LE DÉPART DE TONY HARLOW
La restructuration de Warner Music au niveau international engagée il y a maintenant un an se poursuit. Suite au départ du CEO de Warner Music UK, Tony Harlow – qui ne sera pas remplacé – les dirigeants de Warner Music Group ont opté pour un rapprochement de la filiale britannique avec les US. Les synergies mises en place sont présentées comme en convergence avec les intérêts des artistes.
Une fusion qui ne dit pas son nom. C’est l’orientation de la restructuration de Warner Music UK, annoncée deux jours après le départ de Tony Harlow, CEO depuis 2020. Cette réorganisation intervient à trois niveaux. Les dirigeants de Warner Music Group ont annoncé que les activités de la filiale britannique seraient désormais directement dirigées par Simon Robson, President EMEA de l’activité relative à la musique enregistrée. Les dirigeants des labels Atlantic Records UK (Ed Howard et Briony Turner) ainsi que celui de Warner Records UK et Parlophone UK (Joe Kentish) rejoignent les équipes dirigeantes respectives à New York. Elliot Grainge, CEO d’Atlantic Music depuis un an, et Aaron Bay-Schuck, CEO de Warner records, voient donc leurs positions renforcées.
Enfin, des synergies sont mises en place entre les équipes des labels Atlantic Records et Warner Records aux US et au Royaume-Uni, en particulier aux niveaux A&R et marketing, avec pour objectif de renforcer l’impact international des projets des artistes américains et britanniques. “Cette décision stratégique renforcera le pouvoir des artistes britanniques tout en consolidant la place du Royaume-Uni au sein de notre écosystème et en tant que marché hautement prioritaire“ considère Robert Kyncl, CEO de Warner Music Group. “C’est une opportunité formidable pour les artistes britanniques d’accéder à davantage de ressources et d’audiences“ ajoute Simon Robson, President EMEA.
Le départ de Tony Harlow est le quatrième d’un dirigeant emblématique de Warner Music en un an, après ceux de Max Lousada (CEO Recorded music), Julie Greenwald (CEO Atlantic records) et Kevin Liles (CEO 300 Elektra Entertainment).
ROYAUME-UNI: 6.7 MILLIARDS £ GÉNÉRÉS PAR LES CONCERTS ET FESTIVALS EN 2024, LES DÉPENSES DES SPECTATEURS EN HAUSSE DE 10%
Les dépenses des consommateurs pour les concerts et festivals au Royaume-Uni ont atteint de nouveaux records en 2024. La croissance des recettes a surtout été portée par l’appétence pour les concerts, la progression étant nettement plus modérée au niveau des festivals. Le marché britannique se caractérise par sa concentration sur le plan géographique et en termes de genres, malgré sa diversité. Les villes de London et Manchester concentrent plus du tiers des dépenses, tandis que les trois premiers genres de musique captent 60% des recettes.
Au Royaume-Uni, un concert a lieu toutes les deux minutes et 55 000 évènements ont été organisés l’an dernier. Les spectateurs ont dépensé un total de 6.7 milliards de pounds sterling en 2024 soit 8 milliards d’euros, d’après le rapport annuel de LIVE, fédération des entreprises du secteur au Royaume-Uni. Le chiffre d’affaires est en hausse de 9.5% sur un an, soit 600 millions £ (723 M€), et de 2.2 milliards £ par rapport à 2019 (48.5%). “La tendance de forte croissance post-covid s’est poursuivie en particulier pour les plus grands artistes et dans les plus grandes salles, tandis que la pression s’est accrue pour d’autres avec des petites salles fermées, des tournées annulées et des baisses de financements pour certains festivals“ commente Jon Collins, CEO de Live. La progression des dépenses a d’abord été alimentée par l’appétence des spectateurs pour les concerts et festivals. La croissance de 9.5% sur un an est quatre fois supérieure au taux d’inflation au Royaume-Uni.
Les concerts ont pour la première fois franchi la barre des 5 milliards £ (6 millions d’euros) en 2024, avec 500 millions de plus sur un an (+12%), et une augmentation de 2.1 milliards par rapport à 2019. Les concerts génèrent 3/4 des revenus du marché. L’année 2024 a notamment été marquée par la série de huit concerts de Taylor Swift au Wembley Stadium.
La croissance est bien plus modérée au niveau des festivals, qui ont généré 100 millions £ de plus en 2024 sur un an comme en comparaison avec 2019 (+2%), avec un total d’1.7 milliard £ soit 2 milliards d’euros de recettes en 2024.
26% des dépenses à London
La musique générant le plus de revenus est la pop, avec 32% du chiffre d’affaires et une progression de quatre points en un an, devant les genres indies (14%), rock (+13%) et electro (9%). La part du rap est de 3%, et en recul de deux points en un an.
Sur le plan géographique, London concentre 26% des dépenses des spectateurs sur les concerts et festivals. Manchester et Glasgow sont les principales villes suivantes avec respectivement 8 et 5%.
Le secteur de la musique live représente un total de 234 630 emplois (+2%) au Royaume-Uni, donc 49 730 permanents (+0.7%). 78% des personnels soit 184 000 salariés sont employés pour une durée déterminée.
CTS EVENTIM: CROISANCE MODÉRÉE DU CHIFFRE D’AFFAIRES AU PREMIER SEMESTRE 2025 ET BAISSE DE LA RENTABILITÉ
Le groupe allemand, revendiquant être le deuxième promoteur de concerts au monde, et le leader mondial sur le marché de la billetterie en Europe, a publié des résultats en demi-teinte pour le premier semestre 2025 après la forte croissance en 2024. La hausse des revenus de CTS Eventim est nettement inférieure à l’année dernière, avec dix points de croissance en moins sur le plan global, et sur les segments de la production et l’exploitation de salles ainsi que la billetterie. Les résultats du groupe ont notamment bénéficié de l’acquisition des plateformes de billetterie See Tickets et France Billet, finalisée fin 2024.
CTS Eventim a publié un chiffre d’affaires d’1.29 milliard d’euros pour le premier semestre 2025, en hausse de 7%. Les activités relatives à la production de concerts et l’exploitation de salles ont généré 894 millions d’euros, et progressé de 3% en un an soit 30 millions d’euros (+15% en 2024). Les revenus en provenance de la billetterie (415 millions d’euros) affichent une hausse plus significative (+16%), bien qu’également supérieure à l’année précédente (+25%).
Les activités de l’entreprise ont en parallèle été légèrement moins rentables. Le résultat opérationnel (EBITDA) de CTS Eventim au premier semestre est de 200.5 millions d’euros, en baisse de 0.8% soit 1.5 million, après une hausse de 45 millions d’euros en 2024 (+29%). La baisse du résultat opérationnel a principalement eu lieu au cours du deuxième trimestre (-9%), et sur le segment de la production de concerts et l’exploitation de salles. Le résultat opérationnel sur le segment de la billetterie (166 M€) affiche une hausse de 6%, tandis que sur la production et l’exploitation de salles (33 M€) il a baissé de 26%.
“Nos résultats soulignent la force et la compétitivité durable de notre modèle économique. Cette croissance solide a été portée par nos activités organiques aussi bien que par l’apport de récentes acquisitions. Grâce à notre développement international et à notre stratégie innovante, nous sommes excellemment positionnés pour poursuivre notre croissance dans un marché très compétitif“ a déclaré Klaus-Peter Schulenberg, CEO de CTS Eventim, lors de la publication des résultats du premier semestre.
Les prévisions relatives à l’ensemble de l’année 2025, qui faisaient état d’une croissance modérée des revenus, sont maintenues. CTS Eventim précise toutefois que “le contexte macroéconomique constitue une source d’incertitudes“. Le groupe coté à la bourse de Francfort a annoncé le 5 septembre la nomination à venir d’un nouveau Chief Financial Officer, le contrat de Holger Hohrein, en poste depuis 2023, n’étant pas prolongé sur décision du Conseil d’Administration.
FESTIVALS: MATTHIEU CHEDID, JULIEN DORÉ, SANTA, ADÈLE CASTILLON ET GIMS PARMI LES ARTISTES LES PLUS PROGRAMMÉS EN 2025
Le groupe Lamomali (avec l’artiste Matthieu Chedid) est le plus programmé dans les festivals en France cette année, avec un total de 20 prestations, d’après une analyse menée par le site Quidistrib. Sept artistes ont été bookés dans 19 festivals: Julien Doré, Pierre Garnier, Philippe Katerine, Santa, Hoshi, Bigga Ranx et Rilès. Au niveau des artistes internationaux, Tiken Jah Fakoly est le plus programmés avec 17 festivals en 2025. Parmi les plus présents également, avec au moins quinze prestations, figurent Adèle Castillon, Gims, MC Solaar et Théodora. 26 artistes ont été bookés dans au moins quinze festivals.
Plus globalement, 66 artistes ont été programmés au moins dix festivals en 2025, dont Tiakola, Barbara Pravi, Jean-Louis Aubert, Clara Luciani, Thomas Dutronc ou encore Flavia Coelho. L’analyse menée porte sur 251 festivals, recense 3 190 artistes, ainsi que 192 entreprises de productions et agences de booking.
De nombreux artistes headliners ont été programmés entre cinq et neuf fois, tels que Ninho & Niska et Michel Polnareff (6), SDM, SCH Damso (7), Soprano et Zaho Sagazan (9).
La plupart des superstars et artistes internationaux les plus populaires sont évidemment plus rares et exclusifs. The Libertines, Black Eyed Peas, et Sean Paul ont été bookés dans trois festivals. Chappell Roan, Charli XCX, Lola Young, ou encore Tems n’ont été présentes qu’à un seul festival cette année.











